Le Premier ministre a présenté, le mardi 15 juillet, les grandes orientations du budget de l’État pour 2026. L’objectif affiché de réduction des dépenses publiques de 43,8 milliards d’euros suscite de fortes inquiétudes.
Le gel des APL, des pensions et des aides sociales risque d’impacter directement les ménages les plus vulnérables. Ces dispositifs sont pourtant essentiels pour garantir l’accès aux droits fondamentaux et limiter les inégalités.
La production de logements très sociaux (PLAI, pensions de famille…) est déjà à son niveau le plus bas. L’incertitude qui pèse sur le Fnap, principal outil de financement, menace encore davantage la capacité à répondre aux besoins urgents en matière de logement.
Les associations, actrices incontournables de la solidarité sur le terrain, sont déjà fragilisées. Si elles ne parviennent plus à maintenir leurs actions, l’État ne pourra pas compenser cette perte. Les conséquences pour les publics les plus précaires seraient considérables.
Ces annonces interrogent : quelle place sera donnée à la solidarité et à l’accès au logement dans le prochain budget ? Un pays qui laisse s’écrouler son tissu social et associatif prend le risque d’un choc majeur – humain, social, démocratique.
Notre président réagit au micro du média spécialisé AEF Info : « L’avenir du Fnap n’est pas qu’un sujet technique, c’est un vrai sujet politique » (Thierry Debrand, Fapil) »