La Fapil rejoint l’appel lancé par le Mouvement associatif pour défendre la place et le rôle essentiels des associations dans notre société. Avec 20 millions de bénévoles et 1,8 million de salariés, elles constituent un pilier de la vie collective et agissent chaque jour au service de toutes et tous. Leur engagement permet l’accès aux soins, au sport, à l’éducation, à la culture ; elles luttent contre la précarité et jouent un rôle déterminant dans la lutte contre l’isolement.
Les associations de la Fapil en sont un exemple concret. Présentes partout sur le territoire, elles mettent en œuvre des solutions pour favoriser l’accès au logement de dizaines de milliers de ménages et leur maintien. Leur action quotidienne contribue à rendre effectif le droit au logement pour toutes et tous, à renforcer le lien social et à lutter contre les inégalités.
Pourtant, la situation est alarmante : le monde associatif traverse une crise sans précédent, alors même que les besoins ne cessent de croître. Aujourd’hui, 2,4 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire et plus de 2 000 enfants dorment à la rue. Parallèlement, les moyens diminuent : en 15 ans, la part des subventions publiques a chuté de 41 %, et un tiers des associations se voit contraint de réduire ses activités pour survivre. L’inflation, la baisse des financements, la suppression des emplois aidés et le recul du service civique fragilisent encore davantage ce secteur vital.
Malgré ces obstacles, la dynamique associative reste impressionnante : 70 000 nouvelles structures naissent chaque année, preuve de la résilience et de la créativité du secteur. Les associations donnent du sens, favorisent le collectif et apportent des solutions concrètes et adaptées aux besoins des populations. Elles constituent un véritable remède à la crise démocratique que nous traversons.
Il est inacceptable de les affaiblir par de nouvelles coupes budgétaires. Défendre les associations, c’est défendre un bien commun précieux et la vitalité de notre société.
La Fapil appelle donc Ă une mobilisation massive le 11 octobre.
Parce que ça ne tient plus !