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À l’occasion des 6ᵉ Rencontres d’Un Toit Pour Tous, la Fapil est intervenue pour mettre en avant les solutions concrètes que les collectivités peuvent activer pour répondre aux besoins de logement des ménages les plus fragiles.

Lors de la table ronde « Produire et réguler pour répondre aux besoins du logement », la Fapil représentée par
Marine Polycarpe (Déléguée régionale AURA) et Mathis Lagnier (Chargé des AIVS et GLA), a porté un message clair : « Les collectivités ont à leur disposition des outils efficaces pour développer le logement d’insertion et soutenir le travail des associations. »

Ils ont notamment rappelé que les collectivités peuvent :

  • Mettre à disposition du foncier, un levier essentiel pour garantir du foncier abordable et pérenniser une offre de logements accessibles ;
  • Soutenir la production de logements d’insertion, grâce à la Maîtrise d’ouvrage d’insertion et à la mobilisation du parc privé à vocation sociale, deux outils qui permettent d’accélérer l’accès au logement pour les ménages prioritaires ;
  • Accompagner les acteurs locaux, en renforçant les subventions, en facilitant les prêts.

Cette intervention s’inscrivait dans une matinée particulièrement riche, nourrie par les analyses de chercheurs, d’élus, de collectivités et de bailleurs sociaux sur la tension croissante du logement et de l’hébergement, ainsi que sur l’importance des coopérations locales.

La rencontre s’est ouverte avec les interventions de Simon Persico, directeur de Sciences Po Grenoble, et de Michelle Daran, présidente d’Un Toit Pour Tous. Puis Manuel Domergue, pour la Fondation pour le Logement des Défavorisés, a dressé un état des lieux sans détour : si le contexte national se durcit, le niveau local, notamment via l’intercommunalité, reste un échelon d’action puissant. Il a également rappelé le rôle stratégique des outils de régulation comme l’encadrement des loyers, indispensable dans un marché de plus en plus tendu.

Dans un contexte de pression extrême sur l’accès au logement, ces échanges ont permis de rappeler une évidence : les collectivités peuvent agir, dès maintenant, en s’appuyant sur des outils éprouvés et sur les acteurs associatifs mobilisés au quotidien pour garantir l’accès au logement des personnes les plus vulnérables.