Alors que la France sort doucement de la crise sanitaire liée au coronavirus, les nouveaux chiffres du chômage, sortis le 25 juin, semblant rassurants au premier abord, confirment en réalité que le pays glisse inéluctablement vers une crise économique et sociale majeure. Les associations réunies au sein du collectif ALERTE, dont la Fapil, s’inquiètent de la dégradation des conditions de vie des plus précaires (bénéficiaires du RSA, jeunes, migrants, personnes en situation de handicap ou âgées, …), et demandent à ce que des mesures soient prises rapidement pour endiguer les effets de cette crise sociale :
- La revalorisation significative du RSA ;
- L’ouverture du RSA dès 18 ans, sous conditions de ressource(s) ;
- L’élargissement de l’aide de solidarité COVID 19 aux bénéficiaires de l’AAH et de l’ASPA ;
- L’annulation de la réforme de l’assurance chômage instaurée en 2019 ainsi qu’un plan de soutien ambitieux aux secteurs de l’IAE et des entreprises adaptées ;
- La création d’emplois utiles à la société (comme Territoires Zéro chômeur de longue durée) ;
- La prolongation de la trĂŞve hivernale ;
- La suppression des freins à l’application du DALO et le renforcement du plan quinquennal « Logement d’abord » ;
- La sécurisation de l’aide alimentaire au travers de la prolongation des chèques services et d’une continuité de l’activité sur les mois d’été, avec un plan de plus long terme pour éviter que son recours ne se pérennise ;
- L’amélioration de l’accès aux soins pour tous.